Cette étude est réalisée d’après une enquête mise en oeuvre par les associations suivantes :
ADC, AFAR, AFC, AFCF, AFR, ARC, ARDA, LMA, et LSA.
Elle a pour objectif d’étudier les conditions dans lesquelles se déroulent les stages conventionnés dans le monde du cinéma et de l’audiovisuel.
Traditionnellement, l’accession aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel se faisait en grande partie « sur le tas » , via des stages. Le stagiaire « sous contrat » de travail rémunéré avec le producteur acquerrait savoir et expérience en échange de tâches simples. A l’issue d’un certain nombre de stages (généralement 3), il devenait assistant et intégrait une équipe.
Aujourd’hui, la situation est tout à fait différente. Les conventions de stage concernent des étudiants ou des élèves et sont signées avec le producteur par leur établissement scolaire ou leur centre de formation, dans le cadre de leurs études. Ces stagiaires d’un nouveau type ne font plus partie d’une équipe puisque leur statut les met à l’écart. Le recours systématique au stage pour valider un diplôme multiplie le nombre de stagiaires et divise leurs chances d’accéder à un métier.
Cette étude se propose de mesurer la place du stagiaire sous convention dans l’audiovisuel et le cinéma.